De cet affreux combat je sors l'âme brisée! Mais enfin je suis libre et je pourrai du moins Soupirer sans contrainte et souffrir sans témoins. Pleurez! pleurez mes yeux! tombez triste rosée Qu'un rayon de soleil ne doit jamais tarir! S'il me reste un espoir, c'est de bientôt mourir! Pleurez mes yeux, pleurez toutes vox larmes! pleurez mes yeux! Mais qui donc a voulu l'éternité des pleurs? O chers ensevelis, trouvez-vous tant de charmes à léguer aux vivants d'implacables douleurs? Hélas! je me souviens, il me disait: Avec ton doux sourire... Tu ne saurais jamais conduire Qu'aux chemins glorieux ou qu'aux sentiers bénis! Ah! mon père! Hélas! Pleurez! pleurez mes yeux! Tombez triste rosée Qu'un rayon de soleil ne doit jamais tarir! Pleurez mes yeux! Ah! pleurez toutes vos larmes! pleurez mes yeux! Ah! pleurez!