Sur le chemin des Andes, il s'en va Chantant, dans le soir, ses douleurs et ses joies Et l'aigle noir qui vole dans le ciel S'arrête un instant ébloui de soleil La terre qui s'endort en bas En refermant les bras Lui renvoie l'écho de sa voix Sans comprendre pourquoi Elle s'éteint au loin, au loin «Mon bel oiseau, je t'en prie, apprends-moi La joie d'accrocher le ciel à mes doigts » Mais l'aigle, jamais, ne lui répondit Son cri se perdit au sommeil de la nuit
La la ah…
Sur le chemin des Andes, il repartit La nuit engloutit ses chansons et ses cris