La pluie tombe sans cesse Sur ma vitre embuée Des larmes vengeresses Sont aujourd'hui tombées La pluie glace les corps des amants enlacés Déversant le bonheur dans nos mains trop serrées Trop serrées
Je me fous de ton ciel brûlé de Bolivie Je me fous de tes oiseaux bleus de Tahiti Je me fous de tes yeux violets de Malaisie Je me fous de tout ça puisque tu es parti
La pluie gifle à tout vent Les visages et les coeurs Balayant les tourments Les joies et les douleurs Elle creuse indifférente Jusqu'au son de ta voix Aussi elle me hante Comme l'amour qui passa
Je me fous de ton ciel brûlé de Bolivie Je me fous de tes oiseaux bleus de Tahiti Je me fous de tes yeux violets de Malaisie Je me fous de tout ça puisque tu es parti
La pluie coule implacable Jusqu'au fond de mon lit Goût de miel, goût de sable Des amants désunis La pluie, tu me disais Me parlera de toi Toujours je te verrai Couché nu près de moi
Je me fous de ton ciel brûlé de Bolivie Je me fous de tes oiseaux bleus de Tahiti Je me fous de tes yeux violets de Malaisie Je me fous de tout ça puisque tu es parti