Je me permets de vous parler De ma vie composée de tous ces instantanés Installez-vous, maintenant j'ose Je vais vous révéler deux ou trois petites choses Plus de vingt ans de confessions muettes C'est à vous qu'aujourd'hui je les jette Prenez la pose
C'est un peu flou mais en quatre images Vous m'en avez dit plus que certains en mille pages Têtes inclinées et rideau tiré Et moi qui n'ai jamais pu développer mes secrets Tant de visages soi-disant sans histoire Confessionnal ou jeux de miroirs A l'infini
Photographe de hasard Volontaire Pour tirer de vos portraits Des aveux involontaires Photographe de hasard Je convoite dans l'isoloir Des aveux en blanc et noir
Au tout début vos bonheurs m'éblouissent Je me laisse aveugler par ces sourires un peu lisses Pour tous les amoureux de passage Je ne résiste pas et j'imprime le mirage Mais tous ceux-là m'ont lassé bien trop vite Aux visages béats pas de suite Pas de mystères
Photographe de hasard Volontaire Pour tirer de vos portraits Des aveux involontaires Photographe de hasard Je convoite dans l'isoloir Des aveux en blanc et noir
Après le déclic s'enfuit la fraîcheur Passent les années passent les heures Cliché d'adieux
Photographe de hasard Volontaire Pour tirer de vos portraits Des aveux involontaires Photographe de hasard Je convoite dans l'isoloir Des aveux en blanc et noir