Boemia (La Boheme) Jacques Planté /Charles Aznavour – Versão: Martinho da Vila Djanik (Ed. Fermata do Brasil) ------------------------------------------------------------------------- Eu falo de um tempo em que os jovens de hoje não podem viver mais montmartre ornamentada coberta de lilás, e sob janelas, humildes dormiam, em trapos de linho, viviam nas ruas, ali nos conhecemos, eu pintando a fome e tu pousando nua.
Boemia, boemia, lazer, amor e distração. La boheme, la boheme, comer num dia e no outro não.
Dans les cafés voisins nous étions quelques-uns qui attendions la gloire et bien que miséreux avec le ventre creux nous ne cessions d´y croire et quand quelque bistro contre un bon repas chaud nous prenait une toile nous récitions des vers groupés autour du poêle en oubliant l´hiver.
La bohème, la bohème tu eras linda e algo mais la bohème, la bohème eramos jovens geniais
Souvent il m´arrivait devant mon chevalet de passer des nuits blanches retouchant le dessin de la ligne d´un sein du galbe d´une hanche et ce n´est qu´au matin qu´on s´asseyait enfin devant un café-crême épuisés mais ravis fallait-il que l´on s´aime et qu´on aime la vie.
La bohème, la bohème saldosos loucos vinte anos la bohème, la bohème viver do ar do cotidiano
Quand au hasard des jours je m´en vais faire un tour à mon ancienne adresse je ne reconnais plus ni les murs, ni les rues qui ont vu ma jeunesse en haut d´un escalier je cherche l´atélier dont plus rien ne subsiste dans son nouveau décor montmartre semble triste et les lilas sont morts.
Boemia, boemia, éramos jovens e muito loucos la bohème, la bohème ça ne veut plus rien dire du tout