Des pays si lointins, des peuples inconnus Certains n'ont jamais obtenu ou tout perdu A des années lumières de tes préoccupations premières Nés sous le joug, nourris et élevés dans la sevitude que les choses semblent naturelles quand vient l'abitude Mais comment accepter le vice de voir un nombre infini d'hommes obéir et servir, exploités que l'on somme de ne rien contredire, accepter la vie qu'on leur donne et bannir tout espoir
Refrain : Ils prennent pour état de nature, l'état de naissance La prise de conscience du malheure toujours après le plaisir Comment vouloir être libre et regretter la liberté, sans même en avoir une idée ?
La raison bien loin, la souffrance et la peine assimilées au quotidien anesthésient la haine C'est tout un peuple que l'on saigne Humiliés, rabaissés, tant d'indignités que les bêtes elles-même ne pourraient supporter Alors le poids des années semble ancrer à jamais le règne d'un fou sur un peuple à genoux Répression ordinaire, à chaque seconde, ce qui se passe partout dans le monde n'est pas imaginaire
Refrain
Ce qui se passe partout dans le monde n'est pas imaginaire