Il y a de l’or en barre, du bronze et de l’argent, L’écho d’une guitare, des fontaines d’Orient, On y va promener, sous la vieille sono, Elle joue parfois Bob Marley, il fait toujours beau.
Tu verrais la joncaille, les perles et les diamants, Des sourires en pagaille, un peu tous les accents. Ça sent le poulet frit sous la vieille sono, Elle joue parfois du Chaabi, il fait toujours beau.
Viens avec moi au Marché du Soleil, Près de la mosquée de Marseille Dans ses ruelles, on se dépêche pour acheter Viens avec moi au Marché du Soleil On y déniche des merveilles, Mais les plus belles, pour les avoir faut se dépêcher ;
On vient de tous côtés de la Méditerranée Tout le monde est occupé, tout le monde est employé Tout le monde est affairé, ceux qui viennent biznesser Et qui vont retraverser, recomptent les paquets Les bateaux remplis de toutes ces denrées Bientôt les cales seront pleines à craquer Quand la côte phocéenne se sera éloignée Les boutiques du marché seront déjà fermées.
Du vrai cagnard d’Afrique, il y en a à foison De l’arc-en-ciel magique, du rouge du Japon Viens prendre le kawa sous la vieille sono, Elle joue parfois Massilia, il fait toujours beau.
On y vient pour voyager, on y vient pour palabrer On y vient pour se rencontrer, pour occuper sa journée On y vient pour respirer, on y vient pour échanger On y vient sans se presser, on prend le temps pour savourer Aujourd’hui les Marseillais de toutes communautés, Ont besoin d’espaces pour se rencontrer. Si on voulait vraiment embellir notre cité Il faudrait un Marché du Soleil dans chaque quartier.
Ò vòli veire, Veire lusir l’estèla, Ausir lo vent Calinhar ambé la vèla. Ò vòli córrer, m’encargar de meravilhas, M’entornar fièr sus lo camin de Marselha. Ò vòli anar Cavaucant sus leis èrsas. Sentir lo vent Quand lo monde s’enversa. O vòli córrer, tenir la mar per familha, M’entornar fièr vèrs lei filhas de Marselha.