Boire dans le même rêve, dans la même bulle Nos idées comme la sève, Fourmis-libellules Mêlés, sang de l'ivresse, envie de sagesse... On refait le monde en mieux Qu'est-ce qu'on est heureux! (et) médire pour ne rien ne dire C'est bon, ça défoule Font, se défont les fous rires Les mots qui roucoulent Docteur Jeckyll, Mister Hyde... quand on se dédouble Des océans de corail à des eaux troubles... Tellement déluré (es), débridé (es), déshabillé (es, ) Les yeux mi-clos, tout est flou Le bon, le beau, clair comme la boue L'effet, le goût, le tout nous tatoue.
Mais qu'est-ce qui nous fait du bien, Nous allume, nous grise? Si léger, cristallin, Le champagne attise Le feu de l'esprit malin, De la gourmandise. Elle est douce, la mousse, elle éclabousse Qu'est-ce qui nous électrise, nous re dynamise, Passe d'effervescence à ce nuage évanescent Qui nous prend nous enlève? Qu'on soit des milliers à boire dans le même rêve...
Le champagne a ses raisons, ses vibrations Don't le raisin connaît bien La chair, les pépins. Le champagne, c'est l'or, C'est une trésor De reliquats délicats De traces de soi. Le champagne, c'est l'ambre De l'insouciance, L'eau de vie, le gingembre. Danse l'ambivalence, Sous le regard alangui Du chat qui sourit... Mais quand tous les chats sont partis, Les "souris" s' balancent... Tellement délurées, débridées, déshabillées La coupe à la main, remplie, Ç a dégénère en broutilles On pense, on dit, puis on oublie
Mais qu'est-ce qui nous fait du bien, Nous allume, nous grise? Si léger, cristallin, Le champagne attise Le feu de l'esprit malin, De la gourmandise. Elle est douce, la mousse, elle éclabousse Qu'est-ce qui nous électrise, nous re dynamise, Passe d'effervescence à ce nuage évanescent Qui nous prend nous enlève? Qu'on soit des milliers à boire dans le même rêve...
Papillon ne vit qu'un jour, brûle ses ailes La chandelle par les deux bouts Ç a ne tient pas debout, Car demain n'est plus très loin... Quelques heures à vivre Dans les bras du "magicien" Mais qui peut le suivre??? Le champagne désaltère Puis, il donne soif On n'est plus qu'à moitié fière On reste en carafe Après la nuit de velours C'était trop court... ... à tanguer dans l'or qui pétille, L'or qui scintille Déranger les anges, les dangers mélangés D'ombres chinoises et lumières Instant fragile éphémère On aime, on éclate, on désespère