Pour être au service des Français Il faut être jeune et bien fait Il faut savoir le maniement des armes De peur que le sergent ne fasse donner sa canne
Dès le matin au point du jour On entend ces maudits tambours Qui nous appellent à ce noble exercice Et toi, pauvre soldat, c'est ton plus grand supplice
Les caporaux et les sergents Nous font aligner sur deux rangs L'un crie \"Recule !\" et l'autre dit \"Avance !\" Et toi, pauvre soldat, faut prendre patience
Si l'argent du prêt est mangé Il ne faut pas s'en étonner Les caporaux s'en vont boire de la bière Et toi, pauvre soldat, va boire à la rivière
La patience que nous perdrons Si jamais en guerre nous allons Ah, si jamais nous partions en campagne Les grands coups de fusil paieront les coups de canne [var: Les grands coups de canon paieront les coups de canne]
La campagne, elle est arrivée Mon capitaine j'ai tué Mon lieutenant et mon sergent sans doute [var : Mon lieutenant et mon sergent Jean foutre] Soldats et caporaux, l'armée est en déroute [var: Courage, les amis, l'armée est en déroute]
Qui a composé la chanson ? C'est un tambour du bataillon Un soir d'été, en battant la retraite En pensant à sa mie que toujours il regrette