Certains ont peur de finir à quatre pattes Et frappent sans savoir pourquoi ils se tapent, Dès qu'ils tournent le dos y'a quelque chose qui les gratte Et ils se braquent en mettant des claques avant qu'on les attaque..
Sur la paille comme sous cocaine, Avec confiance taillent, fiers font les caids, Quand l'ambiance déraille sortiraient même les calibres, Pour un peu de thai ou si les toilettes sont pas libres..
Des actes de barbarie : leur honneur est sali.. A Belle-île ou à Paris, jouent les boss de Cali.. Agressent les forces de l'ordre fâce à la mairie.. Insultent toutes les femmes devant leur mari..
Ta témérité reste une pathologie, La mélancolie laisse place à la folie, Il ne s'agit pas seulement de rester poli Mais de rester en vie, qu'est ce que t'en dis? Quand tu te vener t'es piégé comme un colis, Encore un frère à l'hopital cloué au lit, Ta maturité baisse, montres que t'as grandi Ne fais pas le bandit, les vrais t'incendient..
Certains ont peur de finir à quatre pattes..
Ca y'est t'es lancé, foncer dans le tas t'en a besoin pour avancer, Quand t'as fais le pas, personne ne peut te faire renoncer, Parfois tu tombes bas, difficile de te relever, nous on y compte pas: La dernière fois on s'est prit des coups de tomba! Sous la colère tu t'es trompé de combat, Ne recconais plus tes frères et les cane dans la stomba, Nous traite de traîtres et croît être le trompa le maître.. Tu n'as déjà pas grand chose d'un athlète Alors ne fais pas en plus celui qui n'a rien dans la tête, Ceux qui t'accompagnent ne savent plus où se mettre, T'as l'air trop bête et après tu regrettes..
Ton goût pour la violence tourne à l'idolâtrie, Prions pour que ton ciel ne reste pas gris, Repense à tout ce que les remords t'ont appris, Repense à la zompri, à ce qu'elle t'a déjà pris..
Tu veux la brutalité pour recharger tes batteries, A cette allure on sait que la haine est ta patrie, On court tous aux abris quand tu n'en fais pas le tri, N'y entends pas les cris et n'en connais pas le prix..
Certains ont peur de finir à quatre pattes
Saoulé sous "Colorz", t'es comme un colosse, une menace, Tous ceux qui miment Raheem, King Rakim me lassent, C'est "Sans Rémission", si t'as pas compris la leçon, On dirait que t'as pas le son, mec ton caleçon est dégueulasse.. On fait pas le guerrier de la nuit sans avoir d'ennuis, Quand on en vit, c'est aux plus petits qu'on donne envie D'amplifier le fond, les billes et les filles, La belle vie, le son à fond sans passer par l'amphi.. La vie de Caid, calibre cocaine, Liasses, tass'classes, escale Hollyday Inn.. La scène a ses limites, des gimmicks made in brooklyn zoo Mimiques on imite, comme les singes à Vincennes..