Dans un voyage en absurdie Que je fais lorsque je m’ennuie, J’ai imaginé sans complexe Qu’un matin je changeais de sexe, Que je vivais l’étrange drame D’être une femme, D’être une femme.
REFRAIN Femme etre une femme
Depuis les années 80, Les femmes sont des homems à temps plein Finis les revendications C’qu’elles ont voulu maintenant elles l’ont ce sont toutes des femmes accomplies Sans vraiment besoin d’un mari Femme capitaine de société Elles ont d’autres chats à fouetter de conseils d’administration de longs diners en réunion passer en coup de vent chez le coiffeur se maquiller dans l’ascenceur elles rentrent épuisées tous les soirs la télé elles veulent plus la voir à peine la couv’ d’un magazine et un cachet qui les assassine
REFRAIN
Quand a l’amour elles n’y pensent plus Juste un amant qu’elle revoit plus d’ailleurs c’est un acte manqué quand leurs portables se mettent à vibrer pour la nostalgie d’autrefois faudrait du temps elles n’en ont pas elles y reviendront évidemment avec le premier cheveux blanc quand tant d’années se sont écoulées ont-elles perdu ce qu’elles ont gagné Elles étaient femme en 80 et femmes jusqu’au bout des seins Question salaire ca ne va pas mieux Celui d’un homme coupé en deux On les enfume de parité mais qui promet l’égalité
REFRAIN
Ce sait que beaucoup en ont marre et s’il n’est pas encore trop tard il suffit de r’trouver l’adresse du type gaché dans leur jeunesse un homme gentil qu’elles ont laissé au bord des occasions manquées refaire sa vie et pourquoi pas être une belle à la fois l’amour d’automne c’est encore mieux laisser un homme faire ce qu’il veut et puis s’endormir contre lui jeter les dossiers aux orties Se dire qu’au fond ce sont les femmes Et mon dieu ce n’est pas se plaindre Femme de n’importe quelles années Femme pour aimer se faire aimer