Moi monsieur j'ai fait la colo, Dakar, Conakry, Bamako. Moi monsieur, j'ai eu la belle vie, Au temps béni des colonies. Les guerriers m'appelaient Grand Chef Au temps glorieux de l'A.O.F. J'avais des ficelles au képi, Au temps béni des colonies.
On pense encore à toi, oh Bwana. Dis-nous ce que t'as pas, on en a. Y a pas d'café, pas de coton, pas d'essence En France, mais des idées, ça on en a. Nous on pense, On pense encore à toi, oh Bwana. Dis-nous ce que t'as pas, on en a.
Pour moi monsieur, rien n'égalait Les tirailleurs Sénégalais Qui mouraient tous pour la patrie, Au temps béni des colonies.
Autrefois à Colomb-Béchar, J'avais plein de serviteurs noirs Et quatre filles dans mon lit, Au temps béni des colonies.
On pense encore à toi, oh Bwana. Dis-nous ce que t'as pas, on en a. Y a pas d'café, pas de coton, pas d'essence En France, mais des idées, ça on en a. Nous on pense, On pense encore à toi, oh Bwana. Dis-nous ce que t'as pas, on en a.
Moi monsieur j'ai tué des panthères, A Tombouctou sur le Niger, Et des Hypos dans l'Oubangui, Au temps béni des colonies. Entre le gin et le tennis, Les réceptions et le pastis, On se s'rait cru au paradis, Au temps béni des colonies.
On pense encore à toi, oh Bwana. Dis-nous ce que t'as pas, on en a. Y a pas d'café, pas de coton, pas d'essence En France, mais des idées, ça on en a. Nous on pense, On pense encore à toi, oh Bwana. Dis-nous ce que t'as pas, on en a