je passe mon temps à chercher, à découvrir les autres sans jamais toucher l'autre, à me blesser contre le vide qui m'entoure
seul face à mon miroir dans les draps de ces jours absents je marche sur l'écho de cette vie de malheur où l'on retire aux gens ce qui fait leur bonheur
toute proche de moi peut-être pour longtemps mais toujours aux abonnés absents elle manque à mes yeux
j'erre seul. je profitais, je goûtais les choses sans remettre en cause je flânais, une fois, mille fois trop sûr de moi
et je me surprenais, à lui dire des choses sans cacher les causes et ça me touchait, une fois, mille fois jamais sans toi
je profitais, je goûtais les choses sans remettre en cause je flânais, une fois, mille fois trop sûr de moi
et je me surprenais à omettre des choses à cacher les causes et ça me blessait, une fois, mille fois jamais sans toi