Ils s'approchent peu à peu de l'abîme noir. Que reste-t-il? Je ne peux pas le voir.
Ci-gît ce que fût, ce qui véhiculait mon âme. Les yeux invisibles pleurent. Il n'y a plus de larmes. Dans ces corps invisibles. Ils ne peuvent plus voir ce que je ne peux plus toucher.
Les restes sont figés par le temps. À jamais, telle une statue qui contemple l'éternité.
À jamais perdu au fond du vide. Chercher en vain les réponses.