M’extraire du cadre Ma vie suspendue Je rêvais mieux Je voyais l’âtre Tous ces inconnus Toi parmi eux
Toile Fibre qui suinte Des meurtrissures Tu voyais l’âme Mais j’ai vu ta main Choisir Gauguin
Et je te rends ton amour Redeviens les contours Je te rends ton amour C’est mon dernier recours Je te rends ton amour Au moins pour toujours Redeviens les contours «La femme nue debout»
M’extraire du cadre La vie étriquée D’une écorchée J’ai cru la fable D’un mortel aimé Tu m’as trompée
Toi Tu m’as laissée Me compromettre Je serai «l’Unique» Pour des milliers d’yeux Un nu de maître
Et je te rends ton amour Au moins pour toujours Je te rends ton amour Le mien est trop lourd Et je te rends ton amour C’est plus flagrant le jour Ses couleurs se sont diluées Et je reprends mon amour Redeviens les contours De mon seul maître : Egon Schiele et