Regarde petit con les années qui nous séparent Regarde petit con les voies où ta jeunesse s’égare Regarde petit con le mal de tes tendres erreurs Regarde petit con la taille de tes fausses douleurs Je croyais me dire « rien ne se fait sans pleurs » Je croyais qu’il ne faut pas vivre pour ne pas avoir peur Regarde petit con les plaies qui lacèrent ton visage Regarde petit con la guerre cette folie de ton âge Je voulais voir de nous qui était le plus fort Je croyais penser qu’il faut se battre pour ne pas avoir tort Au fil du temps qui saurait devenir grand ? Regarde petit con la femme qui pleurait à ta porte Regarde petit con elle était belle elle était forte Je voulais voir jusqu’où mon image résonne
Je n’ voulais voir l’amour en personne Regarde petit con la mort qui nous attend tous Regarde petit con l’amour qui la repousse Je n’ savais voir qu’il y a tant à croire Croire à ces images de l’amour au-delà du noir Au fil du temps qui saurait devenir grand ? Regarde petit con mes années de travail Tant d’efforts à bâtir ce que ta jeunesse entaille Je ne voyais pas l’espoir aligné dans vos mains Je croyais vous suivre mais je ne crois plus à rien Au creux de ma jeunesse je caresse Le temps et son ivresse qui nous presse Attendant la promesse la tendresse
D’une sagesse Au creux de ta jeunesse je caresse Le temps et son ivresse qui nous presse Attendant la promesse la tendresse D’une sagesse Au creux de ta jeunesse je caresse Le temps et son ivresse qui nous presse Attendant la promesse la tendresse D’une sagesse