Nicolas Peyrac - Ce Serait Trop Bete Que Tu Partes Avant Moi (1980) | Текст песни

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• Ce Serait Trop Bete Que Tu Partes Avant Moi (1980)

Ce s'rait trop bête que tu partes avant moi
Sur des chemins qu'on n'connaît pas
Toute seule comme abandonnée
Avec aux lèvres encore comme un sourire
Pour me dire "je vais revenir"
Un matin comme celui-là

Ce s'rait trop bête que tu saches avant moi
Le nom des fleurs qu'on n'connaît pas
Orchidée noire teintée de deuil
Qui pousse au fond des golfes bleus et noirs
Qui s'abîme dans nos mémoires
Pour n'en plus revenir jamais

Ce s'rait trop bête d'oublier les sardines
Qui dormaient bien serrées, tranquilles
Bien à l'abri dans cette chambre
Et de ne plus sentir sur ma poitrine
Ta main de porcelaine fine
Qui semblait me dire
Oublie tout des autres
Qui ne savent pas

Ce s'rait trop bête que tu vois avant moi
Les soleils rouges qui se noient
Au fond du regard arc-en-ciel
D'un petit prince perdu en mer de sable
Avec au coeur comme une étoile
Pour apprivoiser un renard

Ce s'rait trop bête d'oublier les bêtises
Qui nous la colorait moins grise
Cette vie qu'on vivait ensemble
J'aurais du mal à retrouver ma route
Je me retrouverais sans doute
Étranger dans ma propre histoire
Le coeur à l'envers de mes pas

Ce s'rait trop bête que tu partes avant moi
Que tu la déchires sans moi
Cette page qu'on écrivait
Je me noierais c'est sûr comme un hiver
Qui sait ce qu'il lui reste à faire
Quand le printemps est revenu