Et les palmiers se balancent Le hamac est sous les branches L'alizé pousse de la main Et je laisse faire, je somnole Je m'endors et je m'envole loin L'eau est turquoise, m'dérangez pas tout va bien
Bientôt six mois que je bronze Exit la folie du monde Et les rues de vos cités Où l'homme est un loup pour l'homme Où les rêves qu'on nous donne sont froids C'est vrai j'ai fui mais j'regrette pas, tout va bien
Plus rêver, plus rêver, comment faire Plus de paradis dans nos hivers Plus d'lendemains, seulement des avant-hier On finirait tous par manquer d'air
Suis presque seul sur mon île Où je regarde les filles Onduler au gré du vent Qui pousse un peu les pirogues Quand piroguiers un peu trop lassés Qu'ils en ont marre Qu'ils posent pagaies pour dormir
Plus rêver, plus rêver, comment faire Plus de paradis dans nos hivers Plus d'lendemains, seulement des avant-hier On finirait tous par manquer d'air
C'est tout des trucs que j'invente Pour pas descendre la pente Quand le blues s'en revient voir Si je suis prêt à le suivre Ou si j'aime mieux suivre la vie Et dire tout haut qu'il faut qu'on rêve tant et plus
Plus rêver, plus rêver, comment faire Plus de paradis dans nos hivers Plus d'lendemains, seulement des avant-hier On finirait tous par manquer d'air
Plus rêver, plus rêver, comment faire Plus de paradis dans nos hivers Plus d'lendemains, seulement des avant-hier On finirait tous par manquer d'air