J’enfermerai dans ma hutte Les semelles usées de mes voyages J’entraînerai dans ma chute La pluie de tous mes gros nuages Quel soulagement pour mes veines Quelle tranquillité pour mon sang La nouvelle race inhumaine Ne me fait pas plus peur qu’un géant
J’emporterai dans mon arbre Une photocopie de ton cœur Je graverai sur un grand marbre Une épitaphe pour mes erreurs Quel soulagement pour ma bouche Quelle tranquillité pour ma voix Les générations qui se couchant N’ont rien laissé de leurs dix doigts
Plages de l’Atlantique Ou falaises de la mer Baltique Je reviendrai sûrement un jour Je reviendrai Place de la Concorde Ou de la révolution d’Octobre Je vous oublierai sûrement un jour Je vous oublierai
Je coulerai dans mon épave Tous les vieux plans du capitaine Je consulterai l’astrolabe Au lieu d’écouter les sirènes Quel soulagement pour mon âme Quelle tranquillité pour mon sort Quand le violon monte une gamme Le piano est toujours d’accord
J’enfermerai dans ma hutte Les semelles usées de mes voyages J’entraînerai dans ma chute La pluie de tous les gros nuages Quel soulagement pour ma tête Quelle tranquillité pour mon front Dans la poussière des planètes On trouvera toujours ton prénom