C'est pas les étoiles qui m'ont guidé, c'est pas la foi qui m'a aidé, Je n'ai jamais cru en autre chose qu'en une solide ténacité. Regarde les implorer et questionner Le Très Grand, un peu plus tard à pleurer et critiquer le néant. C'est bien plus facile d'attendre, se reposer sur ses croyances, que d'agir et d'entreprendre et inverser la tendance. J'ai du respect pour l'homme sage quel que soit sa religion, mais je comprend pas les otages prisonniers de leurs convictions. Je respecte les insoumis qui ont choisi leur direction, les hommes d'honneur et leurs prises de positions. Des bâtiments, des bijoux, des tueries au nom d'un dieu. Je comprend pas les raisons, je crois en moi c'est bien mieux. Je crois aussi en l'amitié, j'ai des valeurs des principes Et y'a pas un seul billet qui pourra les humilier. Les yeux mouillés à genoux, ils avouent tous leurs pêchers, mais là haut personne se dévoue pour venir les pardonner.
Je ne cherche pas de paradis, je n'enfante pas d'illusions. Je veux me sentir bien ici c'est ma seule motivation. x2
Chaque religion a sa foi et c'est pour ça que je les respecte toutes, J'ai grandi sans trop croire et au fond de moi subsistait le doute. Ni poly ni monothéiste j'ai préféré resté athée, Puis un jour, j'ai découvert la vraie histoire de Siddhârta. Je crois qu'on a plusieurs vies, je ne sais pas à combien j'en suis, J'aimerais prendre le chemin mais je ne sais pas sur quelle route je suis, Dur de méditer quand il y a cette pensée qui te poursuit, Beaucoup de nuages dans mon ciel m'empêchent de voir l'essentiel, la vérité. Habité par la dualité, Je comprends la causalité, L'interdépendance, l'impermanence. Mais la théorie n'est rien si je n'en fais pas l'expérience, C’est au fond de moi que tout se trouve, au fond de nous qu'est la délivrance. Je crois en une intelligence, une existence extérieure, Croire qu'on est les seuls, c’est surtout croire qu'on est supérieur. On peut me dire occulte, paranormal, ésotérique, Mais chacun a le droit à son culte sur l'éphémère demeure sphérique.
Je n'ai pas vu la lumière, encore moins d'homme marcher sur l'eau. On m'a parlé des guerres au nom de celui qui vit là haut. Des sauvages éduqués à grands coups d'écrits bibliques, Des territoires occupés par des colons fanatiques. Une Palestine morcelée, de son intégrité dépecée, Le bien contre le mal nous sont tous les jours ressassés. Des dogmes et des tabous, des peuples mis à genoux, Des actes extrêmes injustifiables qui sont de plus en plus fous. Y'a eu la fuite de chefs nazis sous couvert du Vatican, Des puritains font les lois dans un pays bien trop puissant. Y'a eu l'époque des templiers, maintenant celle des talibans, Je suis pour l'entraide, pas le conflit, entre l'occident et l'orient. Où est l'humour dans tout ça, il persiste mais reste discret, Il est sous le joug d'une fatwa ou sur le banc des accusés. Je ne savais pas qu'aujourd'hui la censure frappait encore, Que pour un livre ou des dessins, on pouvait risquer la mort. Libre penseur je crois en l'homme dans tout ce qu'il a de bon ou de mauvais, Je resterai mon propre maitre en respectant ce que tu es. Mais laisse moi être laïc, respecte mes libertés, Je n'entraverai pas les tiennes si la tolérance est de ton côté.