Dans un vague soupir, je me blottis Dans cette ritournelle d'inconfort,j'ère dans l'insomnie. Depuis, les chagrins me laissant ahuri Jusque dans les tréfonds de mon esprit.
J'endure la terreur malsaine qui coule a grands flôts dans mes veines et quand elle atteindra mon coeur bercer toutes les causes de mes peurs.
Le mensonge m'embrase de ses mains. Depuis lors, l'angoisse m'accompagne sur mon chemin. Quand un carrefour soudain surgira, Je n'ose même pas penser quelle direction elle choisira.
Je doute de tout, je ne sais plus. Je rage à l'intérieur, je suis perdu. Quand le choix s'offrira a moi, je ne puis de tout coeur qu'espérer ne plus être là. Et dans une course effrénée, Je ne souhaite même plus bouger. La panique, soudain, m'envahit. Ce n'est que le début d'un combat sans merci.
Dans l'ombre, gisait insolente, entourée d'une moiteur decadente, l'arôme austère de ma confusion. Peinte sur une toile ton sur ton, La folie me pousse dans un coin. Je me dois d'affronter mon destin, C'est la tête prise dans un étau qu'elle me fera avaler chacun de mes mots.
(Lead Pascal)
Une garnison de destruction saura annihiler toute ma raison.
L'irrémédiable ensuite se poursuit. Une rage inévitable m'envahit, une force nouvelle se décuple en moi. Sur mon cou, mes veines commencent a saillir, mes poings fermés sur le point de rougir évoquent enfin la dispartition de ce qui me restait de vie avant l'implosion.
Écartez-vous, tas de minables, de mon chemin. La pleine puissance de ma transe n'est plus très loin. Vaines seront les discussions. Tous sans exceptions ... ha ha ha!.. périront.
De tout mon être, je n'ai plus aucun contrôle. Un flôt de violence me fait jouer mon rôle. Mon visage se crispant, je ne me sens plus meurtri. Entend moi, vie, ce soir je te détruit.
Me délaissant de ma triste tâche, L'angoisse me permit un dernier outrage. Dans ma dernière folie, privé de raison, voici accourir la vive noirceur de ma dérision.
Déporté malgré moi vers la véhémence, la déchéance et l'indifférence, Jusqu'au tréfonds de ce monde ci-bas, me voilà entraîné dans les bras de mon trépas.