Jeune enfant sans parents, c'est pas faux, c'est navrant. Ça m'attriste, c'est marrant... Je médite ces infos : "Meredith, dites, dites? Trop petite, dites, dites?" Elle grandit dans des cantines une clé autour du cou, pas de "sonnez les matines", elle est grande un point c'est tout Elle rêve, rêve, rêve d'une brève trêve trêve
Meredith la nympho se fait troncher par une foule, c'est marrant c'est pas faux, se fait belle comme une poule "Elle est belle, belle, belle. Besoin d'elle, d'elles, d'ailes." Dans les clubs elle déboule, de la bave en découle, ses pelles roulent, elle est saoule, elle roucoule sous la boule Fait du zèle, zèle, zèle. Brûle ses ailes, ailes, ailes
Meredith sur le bar accueille les fêtards, ses cuisses se séparent, se filent ses bas... Confesse, fesse, fesse, qu'on la laisse, laisse laisse Elle distribue des coeurs, ne regarde pas les corps. Elle dissimule les peurs peu importe le décor "Meredith, dites, dites. Où t'habites, bite, bite?"
Une reine de nuit embellie par l'alcool, elle rêve de lui, d'y poser son bémol Donc elle danse, danse, danse, en transe, danse, danse Elle perle du front, une goutte sur chaque son, des mecs l'affrontent des doutes entre les seins Elle gueule, gueule, gueule. "T'es pas seule, seule, seule."
Elle rêve des champs, de l'herbe, du vent, elle vomit son métro et ses pots d'échappement "Meredith rentre vite! Quand tu pites, pites, pites." Un pied sur une chaise, de l'air sur le visage, un corps en terre glaise, elle regarde les images... "Meredith, dites, dites? Tu nous quittes, quittes, quittes?" Elle plonge du cinquième un sourire aux lèvres. Elle éponge au centième la vie et ses merveilles "Meredith, tu m'évites?"
Je vois des fantômes, des toutous blancs, ils appuient l'hématome de ton cou tout blanc J'ai croqué dans la pomme de mon chouchou quand elle était dans mon film dans mon zoom, fous le camps !