Quand souffle le vent, s’essouffle le temps. Les gens sont gris et moi j’en ris.
Laisse même mes dents prendre le soleil, je ramène ma fraise là où c’est triste.
Je te prends la main. Sentir, couleur. Structure, culture en auxiliaire.
J’ai l’air de faire des rimes vivantes, On tourne, on valse loin du ciment.
Les grands d’ce monde, je les calcule pas. Ça me fout la gerbe, de voir la merde, Alors je me perds dans le fond de tes yeux. Et je danse avec. Avec les deux.
Allons plus loin ! En autarcie. Voir comme c’est beau les ciels pluvieux, Qu’un jour plus vieux, je puisse dire comme tout est beau avec le sourire.
Et nique sa mère ! J’veux la lumière, j’veux ce que j’ai pas, des choses primaires,
Le vent clairet, L’esprit serein, Le chant du ciel, Et l’amour des chiens !
L’amour de ma mère ça m’suffit pas, je voudrais qu’elle aime la terre entière, Mais ça les gens z’apprécient pas. Ils disent qu’il faut rester au pas.
Des fois c’est sec comme une biscotte, on n’aime pas l’mec qu’on est devenu. On s’laisse berner par le jaune du toc et on regrette ce qu’on a perdu.