Tes souvenirs, tes espoirs, tes rêves Pleuraient tel l’arbre se vidant de sa sève Tant que moi, l’être, songeant Ne désirait qu’une chose seulement
Soudainement Tu m’embrassas Un baiser tu déposas Me parlant de ton cœur si pur et innocent Etant mien il y a longtemps...
Nos mains et regards se sont lentement éloignés Tel des portes, ils se sont fermés Celles de nos cœurs sont à jamais scellées... Les mots prononcés me paraissaient tellement vides Un vide trop futile, trop cupide Que ma voix a laissé transparaître Mais quelle traître...
J’ai perdu toutes mes émotions Les souvenirs sont morts, tout comme ma passion... Les sentiments sont brisés Éclatés par cette réalité
Cette chanson que je te chantais Elle n’a jamais été vraie Dans ce champ les fleurs qui ont un jour poussées Finiront toutes par faner...
Tu essayes de guérir mes blessures de tes mains Cependant tout cela est vain Car de ton être je ne désire plus rien
L’odeur des fleurs m’a aidé à réaliser Que mes pensées sont avérées Que mes mots valsaient maladroitement Tristement
Toutes les couleurs que tu peux voir dans le noir Sont les cicatrices de cet amour illusoir Toutes les douleurs que tu peux sentir T’envahir Font de toi un martyr Elles ne font que te mentir
Et ce chant raisonnant dans ta tête doucement N’était là qu’une illusion que j’ai créé pour toi Même si je dis gentiment que c’est la fin Tu ne te réveilleras que lorsque l’amour renaîtra enfin