Je ressens encore et encore Les pierres qui écoutent lasses Leur ventre pleurant la faim Approche sourde comme le cuir.
Sans nul doute la terre éclate Au son aïgu de fifres enlacés S’incrustent quelques gouttes d’eau plate Aux profonds reflets irisés.
Un sanglier pleure le marcassin Qu’il était encore hier Qu’il ne sera jamais plus enfin S’il s’élance dans la clairière. Encore en vue de te faire taire Désespoir d’être inoccupé Enlisé, enlisé, amer Envahir à tout jamais.