J’ai entendu dire par toi-même Que jamais l’on ne s’émerveille Que l’on n’agissait pas par soi-même Au demeurant cela dépend Tu finis tes phrases en soufflant Sur la terre qui s’en va en durcissant Hissant la foule vers les sommets Mais plus encore pour très longtemps
C’est un moi constricteur qui m’entoure Qui me pousse à ne pas lier connaissance Connaissance A vouloir trop m’éloigner du jour Je quitterai la terre Sans partir avec toi et tes sens Tes sens
A fabriquer plein d’espérance Dans les rencontres sous la ville Des rapports tissés de mensonge Où le sens des histoires se perd Au fond libre à nous en nos songes De trouver la vie parfaite Dans la joie de la volupté De mettre en commun nos mains
C’est un moi constricteur ... Nous pleurons de grosses larmes D’immenses perles de désir Au-delà de l’évanouissement N’y a t-il de raison au monde Quand tout est blanc volatile Nous l’entraînons loin de la ronde De fumée de brouillard il s’habille Pour fuir le tonnerre qui gronde