Rassemble tes sens, fuie l’extérieur, Et isole-toi Récolte les plans, arrache les fleurs, Simples prémices, Futures exploits Ingère la sève, laisse la descendre Imprègne-toi Là tu la sens bien la chaleur, Elle te maîtrise, se joue de toi D’abord ça bouche tes artères, te paralyse, tes membres te pèsent Puis ça s’agite, matière informe, se diffuse vite, transcende la norme. D’abord ça bouche tes artères, te paralyse, tes membres te pèsent Puis ça s’agite, matière informe, se diffuse vite, transcende la norme.
Et plus tu cours, plus ca circule Plus tu cours, plus ça stimule Et plus tu cours, plus ca circule Plus tu cours, plus ça stimule
Sirupeux jus d’inachevé, à boire craintivement Qu’égare tes sens, t’impose son rythme, provoque un comportement différent Liqueur amère - ne pas remuer - ta matière grise est en émoi Tu la sens vile, vaine et vulgaire la rage monter, tu frôles le faux-pas
Mais petit à petit tu apprivoises le pouvoir, T’es plus ankylosé, et tu fais d’nouveau plaisir à voir T’orientes l’effet, lui donnes un précieux éclat Multi facettes et scintillant, surtout ne te retourne pas
car plus tu cours, plus ca circule Et plus tu cours, plus ça stimule Car plus tu cours, plus ca circule Plus tu cours, plus ça stimule
Et ce qu’ici bas – hic et nunc- ne pourra pas être accompli Trouve un éveil, vertigineux Dans un avenir bien plus gracieux, Celui qu’ici bas – hic et nunc- frôle du bout des doigts l’envie Trouve fragrance sans amertume Sur un itinéraire posthume
Et plus tu cours, plus ca circule Plus tu cours, plus ça stimule Et plus tu cours, plus ca circule Plus tu cours, plus ça stimule
Transparence et volumes clos Transparence et volumes clos Transparence et volumes clos