Partir, Partir Pour La Mer qu'on ne voit pas Pour le bon air qu'il y a là-bas Encore huit heures on y sera tous, On se pousse, Chacun se tasse bien à sa place
Partir, Partir, les vagues sont hautes comme ça Non mais toi tu crois n'importe quoi Moi je l'imagine comme mes yeux, Tout bleus, Comme sur les affiches du train bleu,
Partir, On va se balader sur les planches Mais avant qu'on revienne pointer C'est le patron qui garde l'atelier, Les vestiaires, Nous on va pas s'en faire
La mer, La mer, le premier qui la verra Surtout qu'il nous la montre du doigt Encore six heures même si le moteur, En secousse, Les uns contre les autres pousse
On file, On file, on file sur la nationale Glaces baissées à l'horizontale Il y a du vent qui entre partout Sur le compteur quarante à l'heure C'est la Vitesse du bonheur
La mer, La mer, on le sait, elle est là-bas Les bars Michelin disent que c'est tout droit Encore quatre heures ! Dis t'es vraiment sûr ? J'suis sûr ! Ceux qui dorment voient pas la nature
La mer, La mer, on va y tremper les pieds Sans nos chaussettes et sans nos souliers Puis on se mettra presque nus Tout nus ? Faut se mouiller en entier !
La mer La mer, ça y est, enfin on la voit
Qu'est-ce qu'elle est belle, j'y crois pas, pince-moi Pis immense comme si j'la prends dans mes bras Qu'est-ce qu'on a bien fait de partir Les vacances, C'est encore mieux qu'on pense