I am the mistaken one, once again. And so is the ocean. So is this ocean I have to fight, but we’re not fighting in the same league. All this seems so useless. So senseless. I won’t fight this time, tired to get insane. Geography is just a symptom. Five summers of a recurrent dance, on the rhythm of fear, anger and misunderstanding stopped harassing me. A new season for sharks. I know most of them, most of their habits but shadows of newcomers are getting closer. Nevermind potential bites, I’ll keep on swimming. A new season for a dive. Determined to hit rock bottom, escaping waves and streams. Consciously. I am the mistaken one, once again, embracing the ocean. Kissing you for a last breath. Kissing you for a lost dream.
CELUI PAR ERREUR part. II (la géographie n’est qu’un symptôme) Je suis celui par erreur, une fois de plus. Il en est de même pour l’océan. Il en est de même pour l’océan que j’ai à combattre, mais nous ne boxons pas dans la même catégorie. Tout ceci me semble tellement inutile. Sans aucun sens. Je ne combattrai pas ce coup-ci, fatigué de devenir fou. La géographie n’est qu’un symptôme. Cinq étés d’une danse récurrente, sur le rythme de la peur, la colère et l’incompréhension ont fini de me harasser. Une nouvelle saison pour les requins. J’en connais la plupart et la plupart de leurs habitudes mais les ombres de ceux qui me sont inconnus ne sont pas loin. Peu importe les morsures potentielles, je continuerai à nager. Une nouvelle saison pour une plongée. Avec la détermination d’atteindre le fond, échappant aux vagues et aux courants. Consciemment. Je suis celui par erreur, une fois de plus, prenant l’océan dans mes bras. T’embrassant pour un dernier souffle. T’embrassant pour un rêve perdu.