Son cabas sous le bras, en pleine nonchalance Un peintre en bâtiment de moyenne importance En ce jour de congé, traîne son anatomie Un sourire irradiant sa tête de Lundi
Refrain Chaque jour son visage Mais le même paysage Défile en continu C’est le train-train absolu
Une fois bien maquillée sa tête de Mardi L’ouvreuse de cinéma ressasse les images Qui sont projetées dessus son blanc corsage Espérant, pour demain, du neuf, de l’inédit
Aujourd’hui Mercredi, demain Jeudi, c’est bath ! Tous les gens que je croise ont la tête adéquate Têtes blondes, têtes brunes si bien galvanisées Jour après jour, au rythme des calendriers
Refrain Chaque jour son visage Mais le même paysage Défile en continu C’est le train-train absolu
Ce matin je revêt ma tête des Dimanches Journées emblématiques où la semaine calanche Dans une interminable fin d’aprés-midi J’attends impatiemment ma tête de Lundi
Refrain Chaque jour son visage Mais le même paysage Défile en continu C’est le train-train absolu