Comme un seul homme le peuple hongrois Se dresse contre ses tyrans Les armes de Kossuth flamboient Sur des drapeaux teintés de sang Plus de huit années dâ’esclavage Ont mis dans ces yeux sombres et fiers Une immense lueur de rage Que plus rien ne peut faire taire Et quand la police politique Tire sur une foule pacifique Câ’est un ouragan qui se déchaine Dans un pays ivre de haine
Jeunesse dâ’Octobre Fauchée par la mitraille Jusquâ’à la mort Tu as combattu vaille que vaille
On appelle les troupes régulières Pour écraser les insurgés Mais derrière Pal Maleter Elles se rangent à leurs côtés Et lorsque les Tanks soviétiques Viennent se charger de la répression On ne parle plus de troubles politiques Mais bel et bien de révolution Face aux chars dâ’assaut de Khrouchtchev On lance des cocktails Molotov Mais on tiendra jusquâ’à la fin On ne tombera que les armes à la main
Jeunesse dâ’Octobre Fauchée par la mitraille Jusquâ’à la mort Tu as combattu vaille que vaille Jeunesse perdue Dans Les brumes de lâ’Est Massacrée dans les rues de Budapest