Dans son café rêveuse un nuage de lait Puis marchant dans les flaques elle comptait ses amours Il y avait en ville des miroirs aux pavés C’était un jour de pluie et de vitrines en cours
J’étais comme le ciel étendue sans nuance Ma valise était faite, une embellie passait Je n’attendais personne, j’aimais bien ce silence Je sais tout simplement que l’on n’oublie jamais
Le jour et l’heure où tout a basculé L’instant précis même du malheur Quand le téléphone a sonné Le jour et l’heure Le lieu précis de la douleur De ce qu’on y faisait Tout ce qu’on y faisait Tout ce qu’on y faisait
Je prenais tout mon temps Rien n’avait d’importance Les terrasses étaient pleines et les rires s’envolaient Il y avait dans l’air un parfum d’insouciance Je sais tout simplement que l’on n’oublie jamais
Le jour et l’heure où tout a basculé L’instant précis même du malheur Quand le téléphone a sonné Le jour et l’heure Le lieu précis de la douleur De ce qu’on y faisait Tout ce qu’on y faisait Tout ce qu’on y faisait
Je sais que l’on n’oublie jamais Le jour et l’heure
Le jour et l’heure où tout a basculé L’instant précis même du chagrin Quand le téléphone a sonné Le jour et l’heure Longtemps après l’on s’en souvient De ce qu’on y faisait Tout ce qu’on y faisait Et ce à tout jamais