L'hiver peut s'enfuir, le printemps bien aimé Peut s'écouler. Les feuilles d'automne et les fruits de l'été, Tout peut passer. Mais tu me reviendras, Ô mon doux fiancé, Pour ne plus me quitter. Je t'ai donné mon coeur, il attend résigné, Il ne saurait changer.
Que Dieu daigne encore dans sa grande bonté, Te protéger, Au pays lointain qui te tient exilé, Loin du foyer. Moi je t'attends ici, cher et doux fiancé, Jusqu'à mon jour dernier. Je t'ai gardé mon cœur, plein de fidélité, Il ne saurait changer.