Libre, mais à jamais soumis Aux désirs et à la vie J'erre, seul sans même un ami Dans les couloirs de la nuit Pourtant, ni maître, ni servile Frêle poussière au firmament Je reste fort et docile, Faible quand on me surprend
J'aime à croise un court instant Quand mes doigts frôlent la gelé Qu'elle réchauffe mon sang Et dévoile la vérité : Je suis retiré des miens Mais pas perdu ici-bas Si je touche son parfum La Nature me guidera
Peints en sombre sur mes mains Pâles comme neige au matin Ma vie a su consumer Tous ces maux qui l'accablaient