Las de ce monde et de ses marionnettes, Il vécut esseulé, sinistre esthète. A me désabusée méprisant la vie, Il ne peut tenir, survivre à l'ennui.
Ci-gît la dépouille d'un triste solitaire, A présent paisible, remerciant les vers, Esprit perdu en ce monde condamné, Sans espoir ni volonté il avançait...
Il avançait d'un pas lourd et léger, Soumis à ce flot d'errements spontanés. Malade d'envier ces heureux ignorants, Il rêvait de ces moments inconscients.
Ci-gît le cadavre d'un triste solitaire, A présent placide, remerciant les vers, Maudissant le jour où il s'éveilla, Il voulut partir. Il fuit ce cauchemar...