Peints en sombre sur mes mains Pâles comme neige au matin La vie a trop vite rayé Les mots qui la dessinaient Elle gît lasse dans la boue Piétinée par tous ces fous Par l'oubli et chaque pleur D'un temps qui figé se meurt
Perdu dans son noir parfum Je cherche des traces usées Des mots jadis égarés Sur les flancs d'un grand chemin Le cœur scellé dans l'œil Loin de tout mais près du vide Je suis captif de ses rides Chassé par une peur futile