Je rôde. Je traverse des foules. Des familles affolées. Dont les yeux effarés. Me refoulent, sans égards.
Je croise des regards. Des jambes décroisées Aux terrasses des bars. Des joggers terrassés. Par l’effort.
Je rôde. Pour trois fois rien d’émeraudes. Pour quelques paroles échangées. Pour quelques coups de bol.
Je suis les rangées de pylônes. Jusqu’à l’acropole. Je me faufile entre les bagnoles. Je prends des coups de boule.
Et je roule. Je ramasse des poules. Je pile aux carrefours. Et les feux que je brûle. M’arracheront un jour. Un râle.
Je suis infatigable Car je sais qu’à l’arrêt Toute chose est dispensable Je n’ai qu’une idée Continuer.
Je rôde. Pour trois fois rien d’émeraudes. Pour quelques paroles arrachées. Pour quelques coups de bol.
Je suis les rangées de pylônes. Jusqu’à l’acropole. Je me faufile entre les bagnoles. Je m’érode, je m’érode.
Je rôde. Pour trois fois rien d’émeraudes. Je m’érode. Tu me dis : t’as pas les codes. Tu me dis : fais une pause. Mais si mes jambes s’ankylosent, qu’est-ce que tu me proposes ?