La foudre pleure son or, en de secs, fracas! Sur ma nuit détrônée par des soleils en transe. Claque un cataclysme flambant l'arborescence De mon corps inondé d'électriques ténias... Hurlez frénétiques Muses insufflez-moi Les flammées cataractes de la transcendance!
[II. Cantique]
"Là-bas, brûlante tombe Ta pluie de phalènes ensemençant De gemmes d'hécatombe Les contrées rougies baignées d'âcre encens.
Pleure Nuit délétère De chaudes ondées d'incarnates cendres, Ensanglante l'éther D'essaims d'insectes aux fiévreux méandres!
Sourde va t'en flétrir L'ivraie viciée, ferment d'inanité, Abreuver d'élixir Toxique le sein de l'humanité."
FIN
Blette flore de corps. Cloaque de chairs en putréfaction. Ventre lourd où s'endort, Un remous de plaies en décantation...
Il faut noyer la peste Par la peste, qu'un acide expiatoire Issu des cieux infeste Nos citées dressées comme des crachoirs.