Je laisserai les marées basses me raccompagner jusqu’à chez moi J’implorerai le temps qui passe de cesser de passer par là La nuit est jeune, à ce qu’on dit, balivernes La nuit est vieille et périssable, elle est ininflammable
Homa, ma maison qui brûle Je fume ma peau
Hochelaga m’invite chez elle, à me regarder mourir de honte Il y a à boire et à fumer mais il, Il n’y a rien à croire Une tumeur médaillée d’or a dévoré mes espoirs olympiques Je n’ose plus sortir dehors, J’ai peur de m’y perdre encore