L'aveu de Fernande Pablo : Fernande depuis que nous vivons ensemble Ma vie s’est illuminée, pourtant dans tes yeux, Je perçois des choses tristes Je voudrais tant de voir sourire Fernande (Léo) : Pablo, je n’peux te cacher plus longtemps L’existence d’un petit garçon Que j’ai laissé lа-bas а Nogent Pour gagner ma vie à Paris Mais tu sais pour moi maintenant Je n’ai pas pu vivre sans lui Mon mari est un fou, violent et alcoolique Il réclame une fortune pour me rendre l’enfant Pablo : Je n’aime pas les salots ni les hommes qui trichent Fernande : Ils doivent croire qu’avec toi je suis devenue riche Pablo : Il me vient une idée pour sauver votre enfant Des griffes de cet homme si avides d’argent Même si notre espagnol ne vend pas une toile Je vous avance la somme et courez vite à Nogent Ah ! Monsieur Vollard mais comment vais-je vous rembourser Moi qui peint la nuit sur des vieilles toiles rapiécées Monsieur Vollard : Cette après midi nous attendons une visite, Une américaine, une découvreuse de talents Si vous lui plaisez le succès va venir très vite, Mme Gertrude Stein que voici justement.