C’est une chansonnette pour les cerveaux croulants Qui r’lègue aux oubliettes leurs souvenirs d’enfant Et dont l’intolérance les a vite dépourvu De toute la transparence que leur enfance a eu
C’est une chansonnette à la mémoire de ceux Ceux dont l’fond des lunettes en a perdus un peu Et dont la complaisance pour la réalité À perdu l’insouciance d’la spontanéité
C’est une chansonnette pour le petit bouffon Qui habite les fillettes et les petits garçons Le lutin qui nous quitte un de ces beaux matin Mais qui nous réinvite dans l’âme de son jardin
C’est une chansonnette pour qui a oublié La magie d’être une mouette et la joie d’le crier Lorsque la solitude ne s’assoyait jamais Que l’oeil était moins rude pour tout c’qui l’entourait
C’est une chansonnette pour se souvenir un peu Des folies qu’on a fait en s’foutant du bon Dieu De l’énergie grouillante qui nous poussait à faire Toute sorte d’affaire brillante qui ont l’don d’jouer avec les nerfs
C’est une chansonnette pour retrouver les yeux Du petit qui guette les moments merveilleux Et qui explose et danse au fil des émotions Sans qu’un cerveau ne pense à faire ségrégation