A nouveau je me sens mal à l’aise Les larmes s’enchaînent pour qu’enfin je m’apaise Et je tombe épuisée, fatiguée des pleurs que j’ai laissé couler Une triste vérité Une incessante répétition De toutes ces nuits au silence bien long Pour encore m’éveiller Vers une nouvelle matinée qui va m’étouffer
S’inquiéter, regretter, dans l’infinie obscurité L’envie exagérée des foules de toujours t’observer La jalousie, les préjugés, mon cœur veut oublier que tout cela me fait encore pleurer
Alors je pleure, alors je pleure en sachant à chaque fois que rien ne changera jamais Je suis anxieuse, un peu trop nerveuse Dans cette misère qui nous distrait Moi je n’ai rien, même si j’aimerais bien Et si un jour quelqu’un pouvait m’offrir son aide pour enfin Emmener loin de moi mon cœur et mes yeux Pour ne plus voir ce monde hideux Qu’il le fasse maintenant...
Le monde est empli de menteurs, chacun ont leur propre raison Mais m’entendre dire que je suis comme eux est pour moi une aberration
Alors je me raccroche à toi mais aussi à tes mots , J’essaye d’y croire Pourtant tout tes mensonges et ceux du monde sont tous aussi infâmes Encore et encore ils me blesseront au fond de mon âme Je ne peux plus supporter Regardez La même douleur au même endroit aura raison de moi S’empilant s’accumulant sans s’arrêter
Cruel et froid, Cruel et froid, les humains égoïstes ne savent plus comment aimer A tout critiquer, dévaloriser Quelle ironie vous pensez? "Toi tu n’as rien, passe ton chemin" Je ne vous entends pas, je ne vous écoute même pas Plus que n’importe qui et n’importe quoi Je m’inquiètes beaucoup pour moi Idiot n’est-ce pas?
Si jamais tu abandonnes tout sera fini Pourtant il est nous impossible de changer de vie Combien de fois le réconfort des mots m’a-t-il trompé Pour me laisser m’écraser sur le sol de plein fouet? Je m’en fiche de tout, et je m’en fous de vous J’ai beau agoniser je pourrais toujours me relever Et si ce qui ne nous tue pas pouvait vraiment nous rendre plus fort Alors vais-je sincèrement continuer à pleurer à tort?
Alors je pleure, alors je pleure en sachant à chaque fois que rien ne changera jamais Je suis peinée, emplie de regrets Mais je ne peux malheureusement rien changer Je n’ai toujours rien, rien que mes larmes qui noient mon cœur blessé, mon cœur brouillé par mon avis troublé Et tout devient flou, douleur à mon cou Qui ne veut pas s’en aller
Maintes et maintes fois, maintes et maintes fois, j’ai cherché sans trouver la réponse à mon existence Mais rien n’est certain, et encore moins La raison des larmes sur mes poings J’ai beau continuer, à la nuit tombée Je m’arrête épuisée et me réveille quand le soleil est levé
Alors "Je suis heureuse, heureuse de vivre" pour tout les nouveaux jours à voir... Je prie pour un jour y croire...