Je traverse le quartier ses habitudes et ses minos Deux jour avant j’ai croisé mon frère Kalile il ma di qu’il la vu Et qu’sa santé était fragile J’irais l’voir après tout c’est pas la première foi qu’il tombe malade J’ai pas l’habitude de m’inquiéter pour lui Donc je range cette histoire entre deux neurones Concentré à écrire « le monde est stone » Entre deux joins de bombe Toujours debout entre deux verres de rhum Et j’entends que mon portable sonne Allo attend y’a trop d’musique « Allo ? Allo ? » J’sors dehors « attend attend bouge pas » J’crois qu’c’est ma fille « allo ouai » Mais enfaite c’est ma mère « allo j’t’entends pas » C’est pas dans ses habitudes de parler doucement au phone Car elle cri tout le temps comme quand elle appelle aux Comores « allo » Donc j’lui demande qu’est-ce qui ce passe ? « Qu’est-ce qui s’passe ? » J’entends pas parle plus fort « Maman ? » La pauvre elle était déjà à son maximum Elle m’annonce la mort de mon père J’avais la chance de mieux l’connaitre mon père On a tous le droit à une seconde chance Redonner à sa vie un nouveau sens On vie comme meurt, on rit comme on pleur, ensemble On a tous le droit à une seconde chance Redonner à sa vie un nouveau sens…
On vie comme on meurt car on a tous droit à une seconde chance Ignorance ou inconscience On avance on apprend on pardonne car Dieu est grand Et le destin fera le reste Moi j’suis rien moi j’atteste J’te comprends, j’te pardonne car dieu est grand
On a tous le droit à une seconde chance Redonner à sa vie un nouveau sens On vie comme meurt, on rit comme on pleur, ensemble On a tous le droit à une seconde chance Redonner à sa vie un nouveau sens On vie comme meurt, on rit comme on pleur, ensemble