Sans prendre la voie de la méfiance Ils ont pris le parti de s'accoutumer Aux gestes qui demandent qu'on y croie Le parti de ceux qui ont tout oublié
Entassée, la masse, condensée N'a plus que le choix de voir simplifié Un monde en un geste, en un cri, Quand parler tranquille devient trop compliqué
C'est le prix à payer à subir un monde en icônes, alors paye
Seul Seul con Seul contre Seul contre tous
Déshérités - Comme un cri qu'on oublie Déshérités - Isolés Déshérités - C'est le prix à payer Déshérités - A ne pas cautionner
Ton père ? Fils de qui ? Je n'en sais rien Croire en ce qu'il dit Je n'en sais rien Savoir qui subit Je n'en sais rien Ton père ? Fils de qui ? Je n'en sais rien Mais pas du tien
Fils de pute ? Car tu payes - Pour te vendre à moitié Car tu prends - Pour la postérité Car tu vends - Pour t'entendre aboyer Car tu mens
Fils de chien On t'entend aboyer, décrédibiliser Ceux qui l'ont dans le corps Fils de rien Mes mots ne servent à rien A rien
Le choix d'un monde, Un choix de vie S'échouer comme une baleine morte Qui est trop grosse pour qu'on la voie Échoir comme le sens dans les textes Tout est fun au final C'est le prix à payer A subir un monde en icônes Un monde en pointillés Sans sous-titres, sans le temps de peser Pour relier les points, il faut se dessiner
Pour relier les points, Il faut se dessiner Pour lever les poings, Il faut se résigner
C'est la grande époque du jeu Du je, du moi je, du sur moi et du sur ferme ta gueule Changer l'art à grands coups de casquettes à l'envers Changer la télé à grands coups de décolletés Et de punks coiffés au gel Changer l'esthétique à grands coups de santiags et de tatouages d'indiens A quoi bon changer ? Il y en a bien qui profitent alors... Il suffit juste d'être du bon côté Que du bonheur...
Il faut se résigner
Cette vie n'est pas la tienne Le voir est un problème Cet art n'est pas la fête En vivre est un problème Cette vie n'est pas la tienne Le voir est un problème Cet art n'est pas la fête La mort est sans problème.