Les pieds au gouffre de la mort, appelant de mille vertiges Ouvrant les portes de l’Enfer, froid de flammes pourpres Coupe-toi les veines, coupe la vie, aussi fort que la haine est létale Choisis la mort ou le mépris de tes semblables ces désuets minables
La putréfaction ronge ceux pour qui les rêves sont réalité Quand vient l’heure de réaliser, la chute est immense Légion furent les anges qui se brisèrent dans cette cascade majestueuse Que la pourriture qui t’habite retourne à ce qu’elle réclame
Ô âmes compatissantes craignez le retour de la bassesse Tous les tourments apportés, de bonté accomplie par vos frêres Autant de poignards levés sur l’échine Pour mieux anéantir l’espoir qui vacille en toi.
Tu es ce qui répugne, ce qui exacerbe les hantises profondes Ta propre arme de destruction, ton fléau, ta Mort Car tu portes, la misère, la pitié, la colère, la compassion, le mépris Cette corrosion te mène aux portes de Cerbère
Pire que le plus infecte des maux tu annihiles ton existence Puisque ainsi est tracée ton insensée destinée Celle d’un être à la conscience déchue et fangeuse Qui perpétuellement refuse de retourner à la poussière Pour naître, grandir,détruire Et crever !