J’ai tant rêvé de toi qu’il n’est plus Temps sans doute que je m’éveille. Je dors debout, le corps exposé à toutes les apparences de la vie et de l’amour et toi
Je pourrais moins Toucher ton front et tes lèvres Que les premières Lèvres et le premier front venus.
J’ai tant rêvé de toi, tant marché, Parlé, couché avec ton fantôme Qu’il ne me reste plus peut-être, Et pourtant, qu’à être fantôme