Offrande (1891) - Paul Verlaine (исп. Philippe Jaroussky)
Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous. Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches. Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux. J'arrive, tout couvert encore de rosée que le vent du matin vient glacer à mon front... Souffrez que ma fatigue, à vos pieds reposée, Rêve des chers instants qui la délasseront. Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête Toute sonore encore de vos derniers baisers, Laissez-la s'apaiser de la bonne tempête. Et que je dorme un peu puisque vous reposez.