Quand j'étais gosse Je rêvais de tout De pouvoir voir de près la lune De gambader un peu partout De voir ce qui se cache derrière les dunes J'ai même rêvé d'être agriculteur De vivre là haut entre ces deux fleurs Les yeux béants restés rivés Sur les couleurs d'un arc en ciel J'avais la bouche en forme de cœur J'embrasse une vie au gout de miel C'était un monde imaginaire Je croyais même aux bons hommes verts Et aux petits lutins
Un matin, un lutin M'a dit tout est possible Que tous les rêves des mondes Te seront accessibles C'était la voix d'un sage Qui ne veux que ton bien écoute son message Et passe à ton voisin Et passe a ton voisin
J'ai fait mon sac, mon baluchon J'ai pris mes feutres et mes crayons A chaque problème sa solution Je n'avais qu'une seule ambition Celle de chanter la vie des autres J'ai fais ce choix d'être des vôtres Et de panser les plaies des Anges Je n'attends plus ce bel apôtre Et si le destin choisi le bien Je ferai ce que je pense et ce qui me plaît En faisant vivre ce doux espoir Quand d'autres exploitent le désespoir Qui plane sur l'être humain
Un matin, un lutin M'a dit tout est possible Que tous les rêves des mondes Te seront accessibles C'était la voix d'un sage Qui ne veux que ton bien écoute son message Et passe à ton voisin Et passe a ton voisin
De tous les rêves que j'ai construit Que reste t-il au fond de moi?
Ces vielles photos, ces lourds émois Que j'ai classé par utopie Si tu entends aussi cette voix C'est qu'on est tous un peu comme toi Le bel enfant s'est endormi Dans le train-train de la petite vie La belle Alice nous a menti Sur les merveilles de son pays A mes idées, je reste fidèle Car après tout la vie est belle Et on verra demain
Un matin, un lutin M'a dit tout est possible Que tous les rêves des mondes Te seront accessibles C'était la voix d'un sage Qui ne veux que ton bien écoute son message Et passe à ton voisin Et passe a ton voisin