[Intro: Rohff] Entre la vie mondaine et le Dîn, profond est le coma Ma plume, sous morphine, Dounia Quand on faiblit, quand on s'souviens, quand on oublie Quand on est forts, quand on faiblit, quand on s'souviens
[Couplet: Rohff] Quand on est forts, quand on faiblit Quand on s'souviens, quand on oublie Le temps nous vieillit, profite d'aujourd'hui Demain c'est pas loin, ici il est presque minuit Immigré, franciser mon état d'esprit La double culture m'a eu, je sais à moitié qui je suis Mon cœur noirci, les épreuves m'ont trop endurci J'dors le jour, passe mes nuits à noyer mes soucis J'rattrape mes ières-pri, rien qu'j'arrête et reprend L'impression d'passer pour un mytho quand je me repens Je cède aux tentations, lutte contre mes addictions M'retrouve en contradictions aux moindres signes d'ostentation Question religion, mon son n'obtient aucune bénédiction À chaque mal un bien quand j'expertise les interdictions Ne serait-ce qu'un atome de foi mérite miséricorde Le Dîn une couverture en attendant qu'la mort te borde Mauvais œil, mauvais sort, mauvais djinn dans ton corps L'orgueil n'a jamais tort, mauvais signes, mauvaise mort Ils s'prosternent devant les lingots, le veau d'or Respirent que par le bling-bling, mènent une vie d'porc Suis-je hypocrite ? Dieu rendra le verdict Ceux qui critiquent, ne comprennent rien à c'qu'ils récitent Les disciplines du Sheitan me félicitent Quand j'fais du sale et qu'les biatchs me plébiscitent C'est l'expression des haramis, des haramias Carré V.I.P., mes reu-frés à fond dans l'Dounia Passe leur le Mathu-Salem À peine 5 jours de ramadan, Satan sort en perm T'es en mode Tarawih ? Ou en mode chicha ? Après le f'tour du monde, samouraï et geisha Direction l'enfer, main dans la main Celard-Vi et fière, on s'croit plus malin Trouverons-nous le temps d'arranger les choses ? La rue a ses pointures, et le Sheitan qui les chaussent La vérité écrite de droite à gauche Mais c'qui t’arrange pas tu l’interprète à ta sauce Qu'est-ce qu'j'm'en bats les couilles que certains ne m'aiment pas Petites ou grands pêchers, tout le monde paiera sa cuenta J'me livre pour toi, ça me gêne pas Tu t'reconnais Dieu pour tous, t'inquiète même pas Prend c'qu'il te donne même si on a pas la même part Pardonne la jalousie des tiens quand la haine parle Scarification de l'avant bras au biceps J'ai honte de moi comme de ceux qui s'défenestrent Mon excuse est la hass de ma jeunesse J'étais mort dans l'fœtus avant qu'je naisse Un peu d'sagesse nourrie par mes tourments J'allais mal, seul Abdi était au courant Téléphone éteint, j'faisais tourner l'CD du Coran Retenir ces larmes est plus amer que pleurer des torrents Même le droit chemin peut cacher des mauvais tournants Dit Subhan'Allah : “Tu trouveras plus rien d'étonnant” J'débarque à la mosquée, me glisse dans l'dernier rang J'ai l'air déconnecté, aurais-je le temps d'Chahed en mourant ? Que Dieu m'préserve, les anges m'observent Hôtel ou Paradis ? C'est toi qui réserve L'oseille m'obsède, l'orgueil m'engraine Images obscènes, quand femmes m'entraînent Iblis me la mise, trahi par mon vice J'culpabilise devant l'innoncence de mon fils It is, what it is ? Combien sont dans mon cas ? Derrière ma bêtise se cachait un petit malaïka Illi