Dans la crinière des filles Il y a des trains qui déraillent Tu y cherches un trésor Tu y trouves un mystère Tu ne crains plus la mort Comme tu ne crains plus les chiens de l'enfer Désormais, tu ne sais rien
Dans les cheveux des filles Bien des chevaux défaillent Leur planète, un regard Soluble dans les airs Et à bien des égards Comme pour celui de cette biche - panthère Ils s'emballent et cavalent en déglingue Avec l'espoir de planter leurs seringues
Le long de leurs échines Il y a en a des batailles Et bien des frissons S'y laissent mourir Et tout le long de leurs échines C'est aussi des murailles Par delà lesquelles Tout est avenir
Dans la main d'une fille Qui parfois se referme Abriter les solitudes Inquiéter les certitudes Et de fêlures en fêlures Rien n'est plus sage que de n'être jamais mûr Comme ces hordes de chevaux sauvages Qui hennissent de travers
Le long de leurs échines...
Tu t'en es pris des murs Dans leurs nuits bleu Saphir Toutes aussi obscures Qu'était l'objet du désir
Dans le sexe des filles Comme la nuit étincelle Arborer la naissance Comme une arborescence De couloirs exigus Pour un monde qui depuis longtemps ne va plus ça t'empêchera pas d'aimer
Le long de leurs échines... ...Tout est avenir Le meilleur et le pire